Les Fleurs coupées propose des regards croisés sur le drame de la mort prématurée d’une mère de famille. Par le jeu des changements de points de vue et les sinuosités du flux de conscience, il mène le lecteur de Québec et ses quartiers ouvriers à Jacmel et ses rues dévastées. Entre stoïcisme et révolte, entre absurde et quête de sens, entre résistance et fuite, les membres de la famille Samson cherchent la réponse appropriée face à la fatalité. Jacinthe, lartiste qui s’est faite fleuriste pour mieux s’habituer à l’éphémérité des fleurs coupées; Pierre, le dilettante à la sagesse antique; Isabelle, l’enseignante acharnée; Mathieu, le voyageur impulsif; Jean-François, l’écrivain manqué; et Marie, l’enfant au rire cristallin, avancent tous dans un demi-jour. L’art peut-il être une réponse à la finitude et l’amour, à l’indifférence du sort ? 

Ce projet de l’autrice Lili-Marion Gauvin-Fiset est né d’une expérience marquante : la mort tragique d’une grande amie, arrachée à la vie par le cancer après la naissance d’un premier enfant. Puis, en fin de parcours, il a pris une tournure inattendue. À peine deux jours après la fin de la rédaction du récit, la mère de l’autrice a su qu’elle devait subir une biopsie et l’examen a mené à la découverte d’un cancer d’une agressivité rare, qui l’a emportée en quatre semaines.  

Pour répondre à cette coïncidence traumatisante, le roman est suivi d’un court « Appendice » qui transforme le texte en diptyque pour faire dialoguer autobiographie et fiction. L’épreuve colossale de la mort de sa mère a conduit l’autrice à placer ces deux histoires en parallèle pour prolonger leurs sens respectifs et réfléchir à la frontière entre fiction et réalité. 

 

<< Achetez une copie ! Cliquez ICI >>